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Œufs contaminés/Fipronil Un risque « très faible » pour le consommateur, selon l’Anses

L’Agence nationale de sécurité sanitaire des aliments a calculé les consommations pour lesquelles le risque peut être exclu : elles varient de 1 œuf par jour pour un enfant de 1 à 3 ans, à 10 œufs par jour pour un adulte, y compris les femmes enceintes.

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Ce sont les ministères de l’Agriculture et de la Santé qui ont saisi l’Agence le 7 août dernier. Ils lui demandaient son appui scientifique et technique pour estimer les risques pour la santé humaine liés à la présence de fipronil dans des œufs destinés à la consommation. Verdict rendu ce 11 août 2017 : l’Agence qualifie ce risque de « très faible ».

Expertise élargie

« Ce travail a permis d’identifier pour différentes populations la quantité maximale d’œufs pouvant être consommée en une seule fois sans s’exposer à un risque aigu […], détaille l’Anses dans sa note. Ces consommations pour lesquelles le risque peut être exclu varient de 1 œuf par jour pour un enfant de 1 à 3 ans, à 10 œufs par jour pour un adulte, y compris les femmes enceintes. »

L’Agence a élargi son expertise à la consommation de viande de volaille. « À ce jour, aucune consommation de viande de poulet de chair contaminée au fipronil n’a été rapportée », précise-t-elle. Sur la base des données disponibles, l’Anses estime qu’un adulte devrait consommer « en une seule fois plusieurs kilogrammes de viande de volaille contaminée, de l’ordre du kilo pour l’enfant », pour dépasser la valeur toxicologique de référence aiguë.

Trois recommandations

L’Anses formule 3 recommandations :

(1) Limites maximales de résidu

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